mercredi 8 octobre 2025 à 14h
AG en visio Préparer les états généraux de la Culture en Alsace
Bonjour à toutes et tous,
Voici le lien pour l'AG prévu en visio le 8 octobre 2025 à partir de 14h
https://zoom.us/j/99721631670?pwd=iiUk0rXCbVm…
Pour rappel, Nous pourrons:
faire un point sur nos situations respectives
Quels moyens donner à nos luttes
Comment mettre en place des "Nouveaux États Généraux de la Culture" en Alsace.
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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fê…
Fête de l'Humanité : à l'espace Jack Ralite, l'urgence de nouveaux États généraux de la culture
Les attaques répétées contre la culture et ses acteurs ne pouvaient rester sans réponse. Budgets en berne, diffusion prosélyte d'un roman nationaliste, passéiste et réactionnaire : la droite et l'extrême droite étendent leur influence pour vider la création artistique de sa substance et édifier les imaginaires.
Le 12 juillet, le PCF appelait à de nouveaux états généraux de la culture. Après une réunion publique pendant le Festival d'Avignon et une tribune signée par 1 000 personnes, voici venue l'heure de concrétiser ce projet transpartisan à la Fête de l'Humanité. Comme un passage de témoin avec les premiers états généraux de la culture de 1987 et leur initiateur, la réunion s'est tenue dimanche à l'Espace Jack Ralite.
Pierre Dharréville, président de la commission culture du PCF, lui a d'ailleurs rendu hommage avant de lire une charte des nouveaux états généraux de la culture, des arts, de la création de l'éducation populaire et des médias intitulée « Ce qui nous unit ».
Les services publics attaqués
Si les premiers états généraux proclamaient, « Un peuple qui abandonne son imaginaire culturel à l'affairisme se condamne à des libertés précaires », le constat reste pertinent aujourd'hui. Car au-delà de la culture, il est aussi question de la préservation du vivre-ensemble et de la démocratie. « Nous initions un mouvement commun qui cherche à promouvoir la culture non pas comme une donnée monolithique, mais comme un bien commun en perpétuelle construction » propose la charte, une base de discussion en plusieurs points amenés à être élargis, amendés, améliorés. Il s'agit « de faire de la culture un enjeu des choix politiques, de redonner vigueur à l'exception culturelle, de donner toute leur force aux droits culturels et de mettre à l'ordre du jour l'invention des politiques publiques de la culture dont notre société à besoin ».
En effet, en s'en prenant à la culture, ce sont tous les services publics qui sont attaqués. « Ce qu'on vit aujourd'hui n'a pas d'équivalent », confirme Éric Vanelle, président du Synavi (Syndicat national des arts vivants). Un constat partagé par Luce Troadec, candidate de la gauche unie à Valenciennes, par ailleurs prof de théâtre dans le secondaire.
« Le milieu associatif est dans le collimateur du gouvernement. Quand on s'en prend à la culture, c'est un modèle qui atteint plus largement la vie des gens. » Sarah Legrain, en charge des questions culturelles à LFI, abonde : « Les coupes budgétaires marquent l'avancée d'une certaine vision de la société pour la faire basculer dans la sphère marchande. Le projet d'émancipation a besoin de la culture. » Ghislain Mathieu, secrétaire général de la CGT spectacle, rappelle que les artistes et techniciens sont en lutte depuis un an et demi contre les coupes budgétaires qui mettent en péril « la capacité de produire des œuvres ».
Avec cette réunion, le mouvement est lancé. Aymeric Seassau, adjoint PCF au maire de Nantes délégué à la culture, confirme la disponibilité de nombreux élus. Tout comme les spectateurs présents. Nombre d'entre eux ont laissé leurs coordonnées pour se faire les ambassadeurs de ces nouveaux états généraux.
Au plus près de celles et ceux qui créent
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Source : message reçu le 7 octobre 13h