samedi 2 décembre 2017 à 14h
[Manifestation] Chômeuses, chômeurs et précaires
Manifestation 2 décembre : chômeuses, chômeurs et précaires
Dans le cadre d'une journée nationale d'actions et de manifestations des chômeuses, chômeurs et précaires, l'assemblée Toulousaine appelle à manifester avec tous les collectifs qui luttent contre les précarités ce samedi 2 décembre à 14h ! Ils ont des milliards, nous sommes des millions !
Nous sommes des chômeuses et des chômeurs et nous voyons que nos droits sont de plus en plus attaqués. Pole emploi nous promet un régime drastique avec la nouvelle convention UNEDIC, qui n'est qu'une étape dans la réforme de fond en comble de l'assurance chômage qui nous attend :
- Diminution de la période d'indemnisation des seniors
- Modification du calcul de nos droits et à termes baisse des allocations
- Augmentation des contrôleurs Pôle emploi (multipliés par 5)
Nous sommes conscient-e-s que nous ne sommes pas les seul-e-s précaires concerné-e-s par ces changements :
- Logement : 2 milliards de moins pour les HLMs, baisse des APLs et augmentation des contrôleurs à la CAF
- Santé : limitation du tiers payant, prestataires privées dans les hôpitaux, réforme de la Sécurité sociale prévue, l'AME rembourse moins de médicaments...
- Transports : Augmentation des tarifs (fin des gratuités pour les retraité-e-s et chômeuses/chômeurs) et des effectifs de contrôle chez Tisseo...
- Immigré-e-s : contrôles drastiques (DAOMIE, tests osseux pour les mineurs, multiplication des Police aux frontières, généralisation de DUBLIN, etc.) et réforme de durcissement de l'asile.
- Étudiant-e-s : sélection à l'université et en même temps contrôles de plus en plus importants pour les boursier-e-s sur presque tous les campus...
- Au travail : ordonnances Macron facilitant les licenciements et les contrats très précaires
Coupables de coûter cher, il serait important de lutter contre les abus des plus précaires. Un discours qui ne tient pas debout lorsqu'on pense aux « cadeaux » faits aux riches (une réforme de l ISF c'est 400 millions de manque à gagner).
Nous pensons que la stigmatisation doit changer de camp, qu'il est nécessaire de nous organiser pour lutter ensemble puisque l'état semble d'ores et déjà avoir choisi son camp. Il est important que l'on se rencontre, et que l'on se mobilise face à des institutions toujours plus répressives et individualisantes.
C'est pourquoi nous, assemblée de chômeuse chômeurs précaires, appelons à manifester le samedi 2 décembre à 14h
Source : message reçu le 27 novembre 18h