samedi 27 avril 2024 à 12h
Balade naturaliste contre la route A4/Lorentzen
Route A4-Lorentzen
On se laissera pas rouler dessus !
Un projet obsolète
Dépenser 20 millions pour détruire 40 hectares d'un écosystème riche et complexe ? Pour dégrader les conditions de vie de milliers de personnes en Alsace Bossue ? Oui mais pour gagner 8 minutes entre Rorhbach-les-Bitches et le péage de Sarre-Union !
Seul l'opportunisme de quelques élus et une déclaration d'utilité publique vieille de 15 ans en font encore un sujet de discussion.
Les nouvelles routes ne résolvent aucun problème
Bien au contraire. Le GCO n'a pas permis de désengorger la périphérie strasbourgeoise et encore moins de réduire la pollution de l'air. La nouvelle route A4-Lorentzen va-t-elle désenclaver le Bitcherland et limiter la circulation de poids lourds dans les villages d'Alsace Bossue ? Rien n'est moins sûr. Le résultat immédiat de toutes les nouvelles routes est une augmentation du trafic de poids lourds. Nos villages seront encore traversés et nous aurons simplement plus de trafic.
La compensation est un leurre
La colline du Morsberg, le vallon du Hoellgraben, comportent 11 milieux protégés qui sont eux-mêmes l'écosystème de 90 espèces protégées et de centaines d'autres non protégées. La compensation est un permis de détruire, une caution pour permettre à un projet de voir le jour. On nous raconte ici que 104 hectares de compensation éparpillés vont jouer le même rôle écologique que ces 40 hectares détruits. Les zones de compensation ne font souvent l'objet d'aucun suivi, quand ce ne sont pas tout simplement de nouvelles plantations d'arbres pour l'industrie. A l'image de Kuhn à Saverne qui prévoit de raser pour son prochain agrandissement la zone de compensation mise en place pour sa précédente extension d'usine.
Stoppons l'artificialisation
Nous avons besoin de sols vivants pour continuer de nourrir le monde.
Alors que les agriculteurs et agricultrices ne représentent plus que 1 % de la population active et que d'ici 10 ans la moitié pourra partir en retraite, il nous paraît urgent de défendre la paysannerie et les terres agricoles.
Chaque année en France, 30 000 hectares de forêt, de champs ou d'espaces naturels sont artificialisés. Et la construction de routes constitue le deuxième facteur d'artificialisation.
Si aucune mesure n'est prise, ce sont 280 000 hectares d'espaces naturels supplémentaires qui seront artificialisés d'ici 2030, soit une superficie supérieure à celle du Luxembourg.
Nous voulons
L'abandon pur et simple de ce projet écocide et destructeur des terres agricoles.
Ne laissons pas le chantier commencer
A Chatenois, l'autorisation de travaux préfectoral du contournement routier à été jugé illégal par le tribunal administratif. Le chantier fut stoppé alors qu'il ne restait plus que le goudron à couler. La justice à beau demander aux opérateurs de rendre au site ses qualités initiales, les dégâts sont faits.
Les pouvoirs publics et les opérateurs ont joué la montre, comme pour le GCO, leur stratégie était de finir les travaux avant que les recours ne soient passés.
Ne laissons pas le même scénario advenir ici !
Nous demandons
Que les travaux ne débutent pas tant que les recours juridiques ne sont pas jugés.
Pour recevoir les informations concernant l'actualité du projet et de la mobilisation :
Source : message reçu le 20 mars 21h