samedi 26 novembre 2022 à 14h

Marche contre les violences sexistes et sexuelles

À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Planning Familial du Bas Rhin appelle à marcher contre toutes les violences sexistes et sexuelles.

RDV sur le campus, devant la faculté de droit, près des marches samedi 26 novembre à 14h.

Nous marcherons contre le sexisme (et tout système d'oppression),
Contre le silence collectif face aux violences sexistes et sexuelles,
Contre l'inversion de la culpabilité,
Contre la justification et la banalisation de toute forme de violences,

Nous marcherons pour honorer les mort.e.s du système sexiste et pour la fin des violences.

- Les personnes subissant du sexisme sont invitées à se placer en tête de cortège et à démarrer la marche en mixité choisie.
- Aucun comportement, acte, propos sexiste, raciste, validiste, homophobe, transphobe, enbyophobe, islamophobe, psychophobe ne sera toléré au sein de la marche.
- Attention aux messages des pancartes : la psychophobie et le validisme n'ont pas leur place au sein de la marche.
- Des masques seront distribués au point de départ de la marche.
- Dans le respect du consentement, veillez à ne pas toucher ou prendre en photo une personne de la marche (en particulier son visage) sans son consentement explicite.

Détails de l'appel

À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Planning Familial du Bas-Rhin appelle à marcher contre toutes les violences sexistes et sexuelles.

Quelques chiffres:

Au moins 213.000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année.
Un féminicide a lieu tous les deux jours en France.
65% des victimes de féminicides avaient saisi la police ou la justice

1 viol ou une tentative de viol toutes les 7 minutes en France
0,6% de violeurs sont condamnés
40% des viols déclarés sont commis par le conjoint ou l'ex-conjoint
21% des personnes françaises estiment que forcer sa conjointe à avoir un rapport sexuel n'est pas un viol (IPSOS 2019)

80% des plaintes pour violences dans le couple sont classées sans suite
80% des victimes de violences sexuelles dans le monde sont des mineur.es
En France, environ deux enfants par classe d'école sont victimes d'inceste ou de pédocriminalité.
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuel·les et trans sont 2 à 3 fois plus souvent exposé·e·s à des violences psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles que les personnes hétérosexuelles.
4 femmes en situation de handicap sur 5 subissent des violences

Nous dénonçons:
- Le système hétéropatriarcal sexiste et raciste qui structure l'ensemble des sphères de la société (professionnelle, privée, publique) et des milieux (sociaux, politiques, militants….)
- La culture du viol et de l'inceste en France qui entretient l'impunité des agresseurs, la culpabilisation des personnes victimes et la banalisation des violences sexuelles
- L'instrumentalisation des luttes féministes à des fins racistes (notamment envers les hommes racisés), classistes, transphobes, islamophobes.
- La décrédibilisation des dénonciations des violences sexistes et sexuelles opérée par les principaux médias français et la place donnée aux agresseurs pour minimiser leurs violences (physiques, sexuelles, psychologiques…).
- La sous représentation médiatique de l'ensemble des femmes et minorités de genre de toutes classes sociales sur le sujet de la lutte contre les violences
- Le manque de moyens pour la formation des professionnel.les de santé et d'éducation sur le sujet des violences, des sexualités, des LGBTQIphobies.
- Les inégalités de salaires, la précarité économique et administrative enfermant les femmes et minorités de genre dans un lien de dépendance avec leurs partenaires / familles violent.es
- Les violences physiques, médicales et administratives sur les personnes trans et la mutilation des enfants intersexes.
- Un manque de formation de la part des forces de l'ordre dans l'accueil des personnes victimes de violences

Nous revendiquons:
- La formation de tou.tes les professionnel.les susceptibles d'accompagner les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles dans leur parcours judiciaire et de soin.
- Un meilleur dépistage des violences sexuelles et sexistes et un meilleur accompagnement des personnes victimes
- La gratuité et le réel accès à la contraception et l'IVG sur l'ensemble du territoire
- Une réflexion sur la prise en charge des soins psychologiques liés aux violences sexistes et sexuelles
- Le respect des séances d'éducation à la vie affective et sexuelle dans chaque établissement scolaire comme le prévoit la loi Aubry de 2001 pour une meilleure prévention des violences
- L'accessibilité pour les personnes en situation de handicap à des séances d'informations et à une éducation à la vie intime, affective et sexuelle
- La prise en charge et l'accompagnement cohérents des auteurs, visant à faire disparaître les violences, plutôt qu'une réponse répressive qui tend à les reproduire

Appel du Planning Familial 67 - Signataires : Support Transgenre Strasbourg
Nous Toutes 67
NousToutesUnistra
AES (Alternative Étudiante Strasbourg)
Arcenci_elles
Solidaires Etudiant.es Alsace
Brif (Bloc Révolutionnaire Insurrectionnel Féministe)
Collages Féministes Stras
Witch Bloc Strasbourg
CSAPIS (Collectif de Solidarité avec le Peuple Iranien, Strasbourg)
Collectif Piquet Féministe

en cours d'envoi...

Source : message reçu le 29 octobre 22h