samedi 28 août 2021 à 13h
Contre le passe sanitaire, cortège progressiste
Après un passage au pas de charge à l'Assemblée nationale et au Sénat, après sa validation par le Conseil
Constitutionnel, la loi relative à la gestion de la crise sanitaire est en application depuis le 9 août. Cette loi comporte :
• Le passe sanitaire obligatoire pour les salariés du secteur social, des commerces, hôtels et restaurants, des cinémas,
théâtres, campings, des transports, de la SNCF et des aéroports, etc.
• L'obligation vaccinale pour les salariés de la santé, du secteur médical, paramédical ou en relation avec la santé,
pompiers, ambulanciers.
• Le salarié sans passe ou non vacciné ne serait plus licencié, mais suspendu sans salaire ou sans traitement. Quelle
différence pour lui ? Il sera forcé de démissionner sans même que son patron lui paie des indemnités de licenciement
et sans droit aux allocations chômage !
• Les salariés en CDD et en contrats de mission, seront également suspendus.
• Les non titulaires d'un passe ou d'une vaccination seront discriminés à l'embauche.
• Il y aura éviction des cours des collégiens et des lycéens non vaccinés s'il y a un cas dans leur classe.
• Pour tous, le passe sera obligatoire pour la plupart des loisirs, pour les transports grandes lignes, pour être soigné à
l'hôpital, etc. Une sorte de passeport intérieur auquel nous sommes tous soumis !
Finalement, que reste-t-il d'accessible sans le passe ? Les commerces, les transports urbains ou de courte distance et... le
travail ! C'est une nouvelle version d'un confinement inégalitaire et discriminatoire.
Et pendant que le gouvernement organise ce chantage à la vaccination, les laboratoires Pfizer et Moderna augmentent
leurs tarifs pour l'Europe, et refusent de placer leurs brevets dans le domaine public, privant une partie de l'Humanité du
choix de se faire vacciner ou non ! Dans de nombreux pays, c'est également le délabrement des systèmes de santé qui
condamne les personnes contaminées, faute d'oxygène, de moyens de réanimation, et de traitements.
Nous ne remettons pas en cause le principe de la vaccination, car c'est un moyen connu et historique de lutter contre les
épidémies et contre certaines maladies graves (vaccin contre le tétanos, contre la polio, contre la grippe... qui évitent de
nombreux morts).
Mais nous sommes contre le passe sanitaire et la vaccination forcée dans le contexte actuel de décisions autoritaires,
prises dans la plus totale opacité. Ces mesures sont adossées à un état d'urgence qui n'a de sanitaire que le nom !
La coercition n'est pas un médicament !
Macron et son gouvernement continuent d'user de la même méthode pour nous imposer leurs mesures anti-sociales et
liberticides : loi de sécurité globale, loi contre le séparatisme, schéma de sécurité, décrets sur le fichage. Après avoir
continué à casser les services de santé, supprimé des lits d'hôpitaux et des postes en pleine épidémie, voilà qu'il
voudrait nous en faire porter la responsabilité une fois de plus ! Tout en instaurant une société du contrôle où chacun
deviendrait le flic de l'autre, une division entre vaccinés et non-vaccinés, le tout pour mieux faire passer ses contre-
réformes de l'assurance chômage et des retraites.
Nous souhaitons œuvrer à rassembler contre la politique du gouvernement.
Nous proposons donc à tous ceux qui se retrouvent dans ces idées, citoyens, syndiqués, non-syndiqués, militants
d'organisations politiques et associatives du mouvement social de se regrouper pour les revendications suivantes :
• l'abrogation de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire,
• des embauches massives de soignants et de personnels paramédicaux et des moyens pour le secteur de la
santé, au lieu de vigiles pour contrôler l'accès aux hôpitaux,
• une transparence sur les recherches et les essais cliniques relatifs aux traitements et aux vaccins, et sur tous
les contrats avec les firmes pharmaceutiques pour connaître le coût de revient des tests et des vaccins et
arrêter d'engraisser les laboratoires,
• l'abandon des projets de réforme des retraites et de l'assurance chômage.
C'est sur ces revendications que nous appelons à participer le plus nombreux possible aux manifestations du
samedi. Jeunes, retraités, salariés, indépendants, chômeurs, syndiqués, non-syndiqués, c'est tous ensemble
que nous devons descendre dans la rue et nous organiser sur nos lieux de travail pour combattre la politique du
gouvernement, et pas seulement sur le terrain sanitaire.
Nous appelons également à participer aux actions entreprises par les organisations syndicales.
CGT (UD 67), CNT 67, CGT C HÔMEURS , NPA 67, POI 67, G ILETS J AUNES S TRASBOURG R ÉPUBLIQUE , L IBRE P ENSÉE 67
Source : message reçu le 27 août 18h