samedi 28 novembre 2020 à 0h

[Communiqué GJ] LEUR POLITIQUE, LEUR SYSTÈME, NOUS N’EN VOULONS PLUS !

Vendredi 14 novembre 2020

LEUR POLITIQUE, LEUR SYSTÈME,

NOUS N'EN VOULONS PLUS !

NOUS VOULONS VIVRE ET NON SURVIVRE !

Nous voilà donc face à la deuxième vague de l'épidémie, et face... au deuxième "confinement" !

Le gouvernement dit avoir été pris par surprise ? Une blague ! Nous sommes face aux incohérences des mesures qui nous sont imposées.

Cette fois-ci, le virus selon Macron et Castex semble avoir un comportement un peu différent ! Il ne nous contamine ni au travail, ni dans les écoles ni dans les transports, ni lorsqu'on va faire ses courses, ou qu'on emmène ses enfants à l'école ! Mais il nous attaquerait quand on boit un verre avec nos collègues, au cinéma, ou dans les rayons de notre libraire de quartier ! Il n'y a donc qu'une chose qui affaiblit le virus, selon le gouvernement, ce sont les profits des entreprises ! Un confinement pour le Medef en somme... une version améliorée du "Travaille, consomme, (reste chez toi) et ferme ta gueule !

Le maintien à tout prix de l'économie de profit semble être l'unique préoccupation du gouvernement. Et les poids lourds du capitalisme profitent allègrement de la situation pour restructurer, licencier (avec le moins de bruit possible !) et faire bosser toujours plus avec des protocoles sanitaires totalement insuffisants pour protéger la santé des salariés. Et pendant que les grandes entreprises tournent à plein régime, des secteurs entiers trinquent : spectacle, culture, librairies, petits commerces indépendants, cafés et restaurants.... Et pour que tous ceux qui ont un boulot continuent à aller bosser, les écoles, elles, doivent continuer de fonctionner, avec des classes bondées de 30 élèves, dans des locaux souvent exigus, vétustes et sans aération réelle. Pour tous les autres, retraités, étudiants, chômeurs, c'est l'assignation à résidence, avec autorisation de faire le tour du pâté de maison sans dépasser le km ! ..... Le premier confinement a fait passer un million de personnes sous le seuil de pauvreté : combien de plus avec le deuxième ?

De plus en plus de voix s'élèvent contre l'état d'urgence sanitaire, qui devient permanent. Mais qu'a fait le gouvernement depuis le premier confinement pour résoudre le problème sanitaire ? Rien, il continue la politique du serrage de vis, de destruction des hôpitaux, des services publics, dans tous les secteurs. Ni embauches, ni moyens, ni masques FFP2 pour protéger les personnes vulnérables, rien n'a été fait. Alors la seule solution pour lui, c'est de faire rentrer tout le monde chez soi et dans le rang. Les libertés ont toujours été celles que nous avons arrachées ! Quand l'Etat a besoin de les supprimer pour l'intérêt de l'économie et du maintien de son ordre social, il le fait ! Aujourd'hui il s'attaque à la liberté de circuler, à la liberté de réunion, aux droits syndicaux dans les entreprises, à la liberté de la presse avec le projet de loi qui interdirait de diffuser les images des policiers et de couvrir la fin des manifestations, à la liberté de manifestation formellement maintenue, mais soumise à l'arbitraire des préfets qui peuvent les interdire sous divers prétextes. C'est une véritable "dictature" sécuritaire et sanitaire qui est progressivement mise en place. Et pour parfaire leur système répressif qui joue sur les peurs, l'état d'urgence sanitaire s'ajoute à l'état d'urgence sécuritaire, doublé d'une rhétorique raciste qui désigne les musulmans, mais aussi les sans-papiers et les réfugiés, comme l'ennemi numéro 1. Ce que nous devons combattre, ensemble, c'est le capitalisme qui nous exploite.

Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme cela. La colère monte, et certains secteurs se mobilisent déjà : l'Éducation Nationale, la culture, mais aussi des salariés d'entreprises privées. Des manifestations ont déjà eu lieu samedi 7 novembre, à Toulouse, Besançon, au Puy-en Velay, etc., demandant des moyens en urgence pour les hôpitaux et l'arrêt de cette politique liberticide.

Il nous faut nous organiser sur nos lieux de travail, dans la rue, pour lutter contre ce gouvernement et le grand patronat qu'il protège ! Le système actuel n'est pas aménageable, il nous faut construire, ensemble, celui où nous déciderions enfin nous-mêmes de ce qui nous concerne : notre santé, l'organisation au travail, nos libertés, nos vies !

Gilets Jaunes Strasbourg République

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Source : message reçu le 24 novembre 02h